Droits rechrgeables : nouvelle usine à gaz ...
L'action depuis plusieurs mois de nos organisations non signataires de la convention Unedic 2014 a permis la réouverture des négociations pour tenter de pallier le problème des allocataires bloqués aux droits rechargeables non épuisables.
Lors de la négociation du 25 mars, des militants de la CGT spectacle, des comités de chômeurs CGT, de la CGT intérim, de la Cip-Idf et d'associations de chômeurs ont ainsi occupé la DGEFP, Direction du ministère du travail qui agrée sans sourciller les pires conventions assurance chômage. Comme à l'habitude, la négociation était jouée d'avance: MEDEF, CFDT, FO et CFTC s'étaient quasiment mis d'accord en amont.
Une nouvelle usine à gaz se construit: pour le régime général 119 000 chômeurs concernés sur 383 000 (chiffres Unedic enfin fournis) pourront faire valoir un droit d'option, leur permettant de renoncer à des indemnités journalières trop basses en cas de reprise de travail dès quatre mois, à condition qu'un écart entre l'ancien droit et le nouveau soit de 30 % ou que l'ancienne allocation soit inférieure à 20 €.
Pour les intermittents, la même condition de 30 % ou d'indemnité journalière de 20€ est appliquée pour un artiste ou technicien ayant totalisé les 507 heures.
De plus pour un allocataire venant du régime général et ayant effectué entre 150 et 506h, les droits seront rechargés au régime général, mais un recalcul sera possible dès lors que les 507 heures seront atteintes.
Nous avons obtenu que l'effet de ces mesures soit partiellement rétroactif au 1er octobre. Les allocataires déjà concernés depuis le 1er octobre pourront demander un recalacul, mais sans rattrapage sur les mois écoulés.
Elles vont entrer en vigueur d'ici le 1er avril le temps que les avenants soient signés et agréés.
Nous alertons les allocataires